Thursday, February 16, 2006

Animaux amis de l’homme…

Permettez aux chats et aux chiens de venir auprès des handicapés !

Paris, le 12 février 2006

Monsieur Serge SALITOT
Le Président
Centre de l’ARCHE/Siège Social
201, rue des Petits Bois
27160 Saint-Ouen-d’Attez

Cher Monsieur,

La récente vague d’émissions sur les bienfaits de la présence d’animaux dans la vie humaine m’incite à attirer votre attention sur ce problème.
Il est temps de revenir sur l’interdiction, faite aux résidents du Centre des handicapés de l’Arche de Verneuil où se trouve ma fille, d’avoir des animaux de compagnie.
Jje vous ai entendu dire plus d’une fois, lors des assemblées générales, que le bien-être des résidents restait prioritaire.
Peut-être faut-il insister sur l’utilité de la présence des animaux dans l’univers clos des handicapés ? Leur vie est forcement pauvre en contacts spontanés, en contacts engagés à leur initiative.
Je sais que jadis, les chats avaient le droit de présence dans « l’Arche » de Verneuil-sur-Avre. Ils ont été chassés, dit-on, pour des raisons d’hygiène. Le dernier survivant autorisé était celui de Chantal, résidente à l’Arche de Verneuil. J’ai pu constater de visu que depuis la disparition de son chat – et l’interdiction d’en avoir un autre – son humeur avait bien changé. D’une résidente animée et active elle est devenue triste et dépressive.
Moi-même, j’ai installé un aquarium dans la chambre de ma fille Marie. Il a disparu lors du transfert de Marie dans une autre chambre.
A mon avis, rien ne s’oppose à ce que l’Arche de Verneuil ait un nombre raisonnable d’animaux de compagnie, par exemple un chat et/ou un chien. Ils y apporteront une note de la vie normale, contribueront à restituer une existence plus humanisée des personnes qui sont déjà privées, à cause de leur handicap, de beaucoup de petites choses de la vie que nous, personnes valides, ne remarquons qu’après en avoir été privées…
Pour vous rassurer, sachez qu’à la maison de retraite de Verneuil-sur-Avre, qui fait partie de l’Hôpital, les chats sont permis, il y en a quatre ou cinq. Un petit chaton sympa pour les handicapées à vie, voyons ! va-t-il vraiment menacer l’hygiène ?

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, mes sincères salutations.

P.S. Veuillez trouver ci-joint ma cotisation du membre de l’Association de l’Arche.